– Retrouvez en bas de l’article le programme de la réunion organisée par Radio Campus France lundi 18 et mardi 19 avril 2016 à Mulhouse – Contrairement à la télévision, émission et réception du média radiophonique n’ont pas bénéficié de la modernisation rendue possible par les technologies issues du numérique. Et pourtant cette préoccupation était à l’ordre du jour même des Radios Campus en 1996 déjà. De toute évidence, d’autres opérateurs, acteurs de la régulation s’en préoccupaient d’ores et déjà. Depuis, 20 années ont passé. Doit-on passer à l’action?
Le CSA a confirmé jeudi 10 mai plusieurs appels à candidatures entre juin 2012 et avril 2013. Les grandes radios privées menacent de boycotter ce lancement qu’elles jugent prématuré.
Après 10 ans de discussions et d’atermoiements la radio numérique terrestre (RNT) est donc officiellement mise sur les rails en France cette semaine. Le CSA a en effet décidé d’élargir les appels à candidatures à 20 nouvelles agglomérations françaises, parmi lesquelles Strasbourg et Mulhouse qui ouvriront le bal dès le mois de juin 2012. Une première étape dans un calendrier qui se veut relativement ambitieux : « Au terme de cette série d’appels, 68 % de la population métropolitaine pourra bénéficier d’une couverture en radio numérique terrestre« , précise l’autorité de régulation.
Alors que les récents rapports de Marc Tessier et d’Emmanuel Hamelin n’ont guère convaincu, le gouvernement a dû, sur demande du CSA, reprendre la main sur ce dossier devenu au fil des années une véritable Arlésienne : « L’enjeu principal est de savoir si la radio numérique va s’installer ou pas, à priori elle est bien partie », résume ainsi le ministre de la Culture qui veut croire à un « progrès » après une réunion rassemblant l’ensemble du sérail radiophonique.
A écouter : Frédéric Mitterrand (0’21 »)
Un volontarisme en rupture avec les précédentes positions du ministre qui déclarait en mars dernier la RNT « pas prioritaire » tout en estimant n’être pas « sur la même longueur d’onde » que le CSA sur cette question. Des divergences aujourd’hui balayées par son président, Michel Boyon, qui assure que « toutes les conditions sont réunies pour trouver les bonnes solutions ».
A écouter : Michel Boyon (0’38 »)
Alors que le modèle économique de la radio numérique, et son mode de diffusion (terrestre et/ou IP) ont jusqu’à présent focalisé l’attention des débats, David Kessler souhaite mettre « la question de l’auditeur »au centre de ses consultations. Les usages futurs mais aussi les attentes du public, grandes oubliées des dernières discussions, devraient donc être particulièrement pris en compte dans le rapport du conseiller dont les conclusions sont attendues à la mi-novembre 2010.