Le projet AMAL (espoir en arabe), c’est le retour de l’engagement citoyen dans la musique. Al’Tarba, Liqid, Tcheep, Nikkfurie, 20Syl, Guts, Asagaya, Lapwass… 21 des meilleurs beatmakers français ont répondu à l’appel du label Mutant Ninja et se sont réunis sur l’album AMALpour soutenir la population syrienne.
Surfant sur le succès manifeste de sa dernière édition, les Eurockéennes de Belfort affichent à dix jours de l’ouverture des portes une bonne santé presque insolente au regard d’un curseur économique menaçant pour la saison culturelle. Malgré la forte poussée concurrentielle — le Main Square à Arras notamment — l’assise du festival dans le paysage hexagonal parait intacte tant cet évènement est parvenu à se réinventer en l’espace de quelques années.
Avec Jay-Z et Missy Elliott attendus dès le vendredi soir, « Hollywood débarque à Malsaucy » s’amuse ainsi Christian Alex qui mise de nouveau sur les tenors du rap U.S. pour tenir le haut de l’affiche, un an tout juste après le show triomphal de Kanye Westà Belfort. Une option qui s’est avérée gagnante l’an dernier et qui, d’après le programmateur, ne contredit pas l’ambition de garantir « un prix relativement accessible » au public festivalier.
A écouter : Christian Alex (0′37″):
Pionniers dans l’installation de résidences musicales au cœur d’un festival de cette importance, les Eurockéennes poursuivent cette année leur travail d’expérimentation en accueillant une rencontre inédite entre la chanteuse suisse Sophie Hunger, le compositeur Piers Faccini, et le pianiste canadien Patrick Watson. L’articulation d’un tel mash-up est un défi pour le programmateur qui avoue se donner « un bon coup d’adrénaline » lors de la présentation du projet au public :